Weblogism

Gattuso est-il le frère caché de Laspalès ?

Sombrons (pour une fois ?) dans le beaufisme primaire ! Aux patients lecteurs qui abhorrent le foot, je recommande de passer leur chemin : dans quelques lignes, ça va parler ballon rond. Pour les autres, je recommande une petite Guinness pour aller avec, ça passera très bien.

Maintenant qu’Arsenal est parvenu, au prix d’une bien piètre performance (Th. Henry s’est tout de même permis un remarquable « ils nous ont fait beaucoup courir » sur ITV alors que le garçon ne doit pas souffrir de crampes aujourd’hui), en finale de la Ligue des Champions, j’adresse tous mes vœux de réussite au Milan AC ce soir.

Voyez-vous, s’il est un joueur qui m’irrite au plus haut point (c’est-à-dire plus que les autres, finalement), c’est Gattuso. Gattuso est la personnification même de tout ce que le football italien a de méprisant ; c’est un grand comédien dans l‘âme, droit dans la lignée des experts de la Commedia Dell’Arte sévissant dans la botte, toujours au rendez-vous lors des matches de haut niveau.

Notre artiste a dû commencer sa grande carrière d’acteur lorsqu’il a été remarqué lors d’un atelier plongeon dans la surface de réparation chez les pupilles de son bled, ou lors d’un exercice de roulé-boulé dans sa classe de CM2 – ou bien encore son village l’a élu grand pleurnicheur auprès de l’arbitre – je ne sais pas. Toujours est-il que ce garçon (observez-le bien) a un jeu à peu près aussi intéressant que les commentaires d’Olivia Adriaco après les savoureuses séquences de Video Gag (et aussi hilarant). C’est dire la vélocité intellectuelle du personnage sus-mentionné – qui rappelons-le, est, de surcroît, un footballeur italien. Sacré machin.

Alors, que Gattuso aille à Paris, et qu’il perde. Il sera autrement plus convaincant dans le rôle du clown blanc en larmes ! Et au moins, on aura le droit à des réparties de choix de son camarade Chevalier…